jeudi 29 octobre 2009

In the city.

Vous vous souvenez, je vous disais au début de l'été que c'était la première fois de ma vie que je ne faisais absolument rien, que je n'allais pas à l'école et que je ne travaillais pas? Eh bien, me voilà trois mois plus tard... toujours à rien faire! Je sais pas si c'est moi qui s'emballe pour rien, mais je trouve ça particulièrement désagréable de suivre une formation et de faire un stage pour un emploi, pour ensuite me lever à tous les matins pour "attendre" un appel pour aller travailler (j'attends pas vraiment en fait, je fais plutôt des affirmations du genre "je ne travaillerai pas aujourd'hui, je ne travaillerai pas aujourd'hui..."), et finalement à 10h personne ne m'a appelée donc je suis libre pour la journée, mais toujours sans paye la semaine suivante. Et le même cirque recommence chaque matin. Bon, j'étais avertie d'avance des conditions de travail, mais je pensais quand même travailler une dizaine d'heures... Eh non. Donc présentement je suis devant mon ordi à me demander si je démissionne tout de suite ou si j'attends d'avoir un nouvel emploi. Justement, parlant de nouvel emploi, il y a de très bonnes chances que je sois recrutée dans un CLSC pour faire remplir un formulaire aux gens qui viennent recevoir le vaccin pour la grippe H1N1. Bon, c'est pas le job de l'année, mais moi, quand j'entends "16 dollars de l'heure", j'ai juste les images d'un beau laptop Mac qui m'emplissent la tête (je vais bientôt foutre mon vieil ordi par la fenêtre tellement il m'enrage -- on s'entend qu'une heure pour écrire un foutu blog parce que monsieur le dinosaure a décidé qu'il prenait une pause, ça travaille les nerfs). Donc j'attends un appel pour cet emploi aujourd'hui, on croise les doigts.

Alors voilà, me voici in the city, libre comme l'air... C'est le bonheur. Vraiment. Excepté la quasi-absence d'argent dans mon compte en banque, je suis vraiment bien ici. Je sais que j'y reviens souvent, mais après l'année de presque exil dans une ville inconnue, ça fait du bien d'être entourée d'amour et de bonnes énergies. La vie en colocation va super bien, on devient de plus en plus une famille. J'adore vivre avec Audrey, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu autant de plaisir avec quelqu'un. Il y a toujours des amis à la maison. L'arrivée de bébé Marvin chez ma mère se déroule super bien et c'est un enfant trop adorable. Tout roule aussi avec mon père et mon frère. J'ai plein de projets musicaux. Antoine est enfin à Montréal, on pourra donc faire de la musique comme bon nous semble et se voir régulièrement, ce qui n'est pas arrivé depuis des années (ça remonte au secondaire, où on se voyait à tous les jours... ça fait quatre ans tout de même!). Je suis tellement bien à Montréal, je suis en amour avec la ville, littéralement. Je me sens chez moi, et ça fait du bien. Il faut dire que l'an dernier, avant de partir pour Granby, j'ai vidé ma chambre chez mon père, ma mère a déménagé dans une nouvelle maison où je n'ai pas de chambre à moi, et je me suis retrouvée seule dans un appartement, dans une ville que je savais que j'allais quitter... J'avais l'impression de ne plus avoir de chez moi, de ne plus avoir de famille à moi. Mais c'est du passé tout ça, et je suis tellement bien à Montréal!

Miranda: So, the city is your date, huh?
Carrie: Yes, and it's getting serious. I think I'm in love!

Photo prise par moi le 28 septembre 2008, devant le Musée d'Art Contemporain de Montréal.

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