lundi 17 août 2009

Some things are bigger than you are.

Je suis une pro de l'organisation, de la planification. Chaque aspect de ma vie doit être réglé au quart de tour. Je déteste les gens qui sont en retard, qui ne tiennent pas leurs engagements, qui ne sont pas fiables, qui font les choses à moitié. J'aime tout contrôler. C'est pourquoi je suis vraiment fatiguée depuis mon retour. J'ai passé des mois à le planifier, ce retour, parce que ça me terrifiait tellement de commencer cette nouvelle étape de ma vie.

Mais j'ai appris qu'on ne peut pas tout contrôler. En fait, on ne peut que se contrôler soi-même. Je l'ai appris à mes dépens. Une amie que j'adorais a trahi ma confiance, et je n'ai pas pu empêcher tous les problèmes qui ont suivi, malgré toute ma bonne volonté, malgré tous mes efforts pour sauver la situation, je n'ai pas pu arrêter les problèmes, seulement réagir de la meilleure manière possible.

J'ai fait des erreurs aussi. J'ai agi avant de réfléchir, et je ne peux blâmer personne d'autre que moi pour les conséquences. Et encore là, je ne peux rien effacer, je peux seulement réagir du mieux que je peux. Mais parfois, il n'y a rien à faire, il faut seulement vivre avec les conséquences de ses actes.

Finalement, ça revient au même. Qu'on soit responsable ou non d'une situation, on ne peut pas revenir en arrière, on peut seulement apprendre à vivre avec, et apprendre à pardonner. Et si c'est difficile de pardonner à une amie qui nous a brisé le cœur, c'est encore plus difficile de se pardonner à soi-même, parce qu'on est à la fois le bon et le méchant, à la fois la victime et le malfaiteur. On subit les conséquences qu'un manque de jugement, et on doit en plus vivre avec ça sur notre conscience.

Je pense que la relation qu'on a avec nous-mêmes est probablement la plus difficile... Parce qu'on doit vivre avec nous-mêmes toute notre vie. C'est pour ça qu'il faut apprendre à se pardonner, comme on le ferait avec notre meilleur(e) ami(e), pour nos erreurs de jugements, nos fautes, nos trahisons à nous-mêmes. On est tous humains, après tout.

Aucun commentaire: